• Orage à Barberêche par bernadette-hrtl

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    1. Pêle-mêle...Les bains de la Motta à Fribourg sont ouverts depuis la mi-juin, comme chaque année.
      En 1923, date d'ouverture de la piscine, l'eau vient directement de la Sarine et n'est donc pas chauffée. Les femmes et les hommes se baignent chacun un jour sur deux, pas question de mixité à l'époque.
      Et attention....les jours de la Fête-Dieu, lorsque la procession passe sur la route au-dessus, les baigneurs doivent se replier vers les cabines, hors de la vue des bons catholiques.
      Aujourd'hui, évidemment, tout cela a changé.

    Pêle-mêle...
    A Bern la fosse aux ours attire le public. Située à la périphérie du centre-ville, au bord de l'Aar et de ses eaux émeraude, elle était entre le seizième et le dix-huitième siècle en pleine ville, sur la Bärenplatz, lieu privilégié aujourd'hui des touristes où se trouvent les restaurants et, certains jours, le marché, juste à côté de la Bundesplatz.

    Pêle-mêle...En allant voir les ours par la Kramstrasse, pour peu que l'on lève la tête, on peut apercevoir sur la façade imposante de certains bâtiments d'étranges statues d'hommes ou d'animaux : ce sont des Zunfthaus, autrement dit le siège de corporations qui sont des assemblées professionnelles...datant du Moyen-Age par exemple celles des charpentiers, des maçons, des tisseurs, chapeliers....

    Surprise au musée de Zug : ce qui fut présenté lors d'une exposition comme un petit pain datant de l'âge de pierre n'est, en réalité, qu'un....vulgaire excrément ! C'est ce qu'a découvert un laboratoire d'analyse de Vienne. Cela dit, les recherches continuent pour essayer de dater cette pièce et d'identifier les résidus d'herbe et de plantes.

    Qui paie ses dettes s'enrichit : ainsi Ueli Maurer, conseiller fédéral, qui avait parié avec la rédaction de 20 minutes que la réponse au référendum pour ou contre le Gripen serait...oui, a envoyé un paquet aux journalistes...du vin parait-il  pour honorer son pari.

    Le créateur de Alien, Giger, est décédé en mai à Zürich où il résidait. Il est inhumé à Gruyères selon ses vœux, et là où il avait fondé son musée. Selon ses dernières volontés, il aurait aimé un alien sur sa tombe....La décision des autorités compétentes est en délibéré.

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  • La vie à la ferme 

    Nous déjeunons le matin à 8 h autour d'une grande table avec le maitre et la maitresse de maison, la grand-mère, le salarié agricole bulgare, Victor, une jeune fille au-pair de Bâle, moi, parfois un des enfants de la maison, le fils, Didier. La grand-mère ne parle que le suisse-allemand, les autres sont bilingues.

    Tout ce qui est servi est produit par la maison : le fromage (Vacherin), le pain régulièrement confectionné par Elsbeth, alors tantôt aux graines (tournesol...), tantôt aux noix....Le lait vient des vaches, le beurre aussi, la confiture est faite maison. A cela s'ajoutent le délicieux pain d'épices, les tartes (rhubarbe, pommes...)...Malgré les tâches qui les attendent, les hôtes prennent toujours le temps de parler : météo, actualités, élections en France, fonctionnement des institutions en France et en Suisse, les problèmes quotidiens : tracasseries administratives pour construire une extension à l'étable afin de récupérer le méthane comme source d'énergie......mais aussi modes d'accueil à la ferme des écoles , des groupes....Je partage vraiment le quotidien d'une famille d'agriculteurs du canton de Fribourg....jusqu'aux joies même, comme la naissance de quatre petits poussins que nous sommes tous restés de longs moments à contempler.

    Ils me servent aussi de guides , me signalent ce qui est digne d'être visité, me conseillent sur les bons plans pour payer moins cher en m'achetant eux-mêmes des cartes journalières (à la mairie) permettant de voyager où l'on veut toute une journée pour 40FS...

    Elsbeth est tout à fait rentrée dans mon projet, elle est allée voir sur internet et elle m'a proposé de me faire rencontrer la mère d'une amie de sa fille qui est linguiste, représentante de la Suisse pour la Charte des langues régionales et qui travaille à l'institut du plurilinguisme de Fribourg. Or, je les avais justement contactés avant de venir car je voulais avoir des informations sur le projet FIDE (ils avaient été chargés par l'Office Suisse des Migrations de mettre au point un programme d'insertion dans la vie quotidienne pour les migrants, ce qui est, en gros, l'équivalent du FLI (Français Langue d'Intégration en France). Cette linguiste, Claudine Brohy, s'intéresse aussi à l'intercompréhension comme méthodologie d'apprentissage des langues étrangères.

    http://precis.berkeley.edu/index.php/Claudine_BROHY

     

    à suivre...

     

     

     

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  • Interview à la ferme.Ce matin, des journalistes en herbe de l'école de Barberêche sont venus, avec leur maîtresse et un journaliste de Radio Fribourg, poser des questions sur son métier à Elsbeth Aeberhard au Petit-Vivy. Les questions étaient pertinentes mais il n'était pas toujours facile d'y répondre.

    La première, depuis quand faites-vous de l'écologie? permettait d'introduire la particularité de la ferme du Petit-Vivy et de ses propriétaires. En 1998, Elsbeth recevait le prix Mondial en matière d'initiative rurale. Un prix européen et un prix au niveau fédéral allaient récompenser le couple et s'ajouter au prestigieux premier pour l'installation de panneaux solaires pour éclairer l'étable: 194 panneaux posés sur le toit...Toujours dans cette démarche écologique, un projet de récupération de méthane peine à voir le jour à cause de tracasseries administratives.

    Combien de bêtes avez-vous et quelles productions faites-vous dans votre ferme? Une centaine de bêtes à peu près à la ferme, dont 40 vaches laitières, traites deux fois par jour, dans la salle de traite. Cremo passe collecter le lait deux fois par jour qui servira à fabriquer Vacherin et Gruyère. Le prix du lait a été demandé: 0,70...mais la production revient plus cher que le prix de vente du litre. Un cahier des charges très strict est à respecter, par exemple il est absolument interdit de donner aux vaches de l'ensilage. Il y a aussi quelques chèvres, de la volaille: Khadafi, le roi hurleur de la basse-cour, des oies, un canard, des poussins, un chien, un paon chez les voisins et des chevaux...bref! beaucoup de choses à voir pour les enfants des écoles. Car en effet, et c'est la réponse à une question des enfants, Avez-vous un autre métier? les Aeberhard font partie de l'association "L'école à la ferme", dont le but est de permettre aux élèves de connaître la réalité d'une exploitation agricole et la production de denrées alimentaires de proximité et respectueuse de l'environnement. Sous la conduite de Beat ou Elsbeth, les enfants découvrent le circuit du lait et de ses dérivés, des oeufs, du maïs...

    Tous les sens sont mis à contribution et parfois les sensations révisées. A la question d'une élève: N'êtes-vous pas gênée par les odeurs de la ferme? , Elsbeth a précisé que aussi bien son mari que les salariés agricoles se lavaient et se changeaient avant de rentrer manger dans la cuisine et que, d'autre part, la notion de bonne ou mauvaise odeur était très relative, mentionnant la gêne provoquée par un parfum dans un espace clos, un train par exemple.

    Les points positifs et négatifs du métier ont été demandés; citons-en quelques-uns: la chance d'avoir son mari à ses côtés toute la journée, d'avoir pu être présente à ses enfants lorsqu'ils étaient petits, la vie dans la nature, les relations...

    Pour les points négatifs: les bêtes dont on doit se séparer un jour, les évènements tristes de la vie, et les tracasseries administratives.

    Enfin, au Petit-Vivy, on peut venir dormir sur la paille, ou bien sous des tipis ou encore en chambre d'hôtes.

     

    Et justement hier soir ils sont arrivés...les indiens et les cow-boys: les indiens, plutôt adultes, ont dormi sous les tipis mais sur de bons matelas, les cow-boys,eux, ont dormi sur la paille...Mais avant, on a pu les voir passer en courant et riant, en pyjama, la brosse à dents ou la trousse de toilette à la main, sur la route devant le ranch...Sans doute la salle de bains était-elle entre le saloon et le village des indiens...Ce matin, c'est l'heure du petit-déjeuner sous le hangar...Il semblerait que les énergies soient à la baisse...Peut-être la nuit a-t-elle été perturbée par le passage des diligences qui s'apprêtaient à traverser le grand canyon de Grimoine?

     

    http://www.ecolealaferme.ch

     

     

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    Aventicum


    C'est vers l'an 15 avant JC que les territoires de l'actuelle Suisse sont annexés à l'Empire romain. Les autochtones, d'origine celte, seront assimilés en l'espace d'une génération. Aventicum a une position stratégique sur le lac de Morat et celui de Neuchâtel tout proche, position favorable pour le transport des troupes, des personnes et pour le commerce. 6000 soldats sont alors stationnés en Argovie. Les voies fluviales permettent d'acheminer les marchandises vers le Nord par la voie rhénane et vers la Méditerranée par le Rhône. Un axe routier traverse la Suisse transversalement et des cols permettent la communication avec l'Italie. C'est ainsi que des produits arrivent de plus au sud comme l'huile, les olives, le vin. On pense qu'à l'époque, la ville comptait plus de 20 000 habitants.

    AventicumLe musée d'Avenches, situé sur la colline, retrace cette période glorieuse à travers de très riches pièces. Un buste en or que l'on a dit un peu vite être celui de Marc-Aurèle a été trouvé lors de fouilles sur le site dans les années 40. Des mosaïques ont été reconstituées quand c'était possible, et d'innombrables petits objets sont exposés qui témoignent de la vie quotidienne: vaisselle, bijoux, outils, jeux, objets funéraires.

    Aventicum

    AventicumAventicum

    Hors du musée, la visite continue in situ puisque, juste à côté , on ne peut manquer l'amphithéâtre où est organisé un festival chaque été et de l'autre côté de la route Morat Lausanne se trouvent les vestiges du théâtre et ceux de thermes.

    Puis la ville fut détruite par les peuples venus du nord et elle fut reconstruite au XIII ième siècle par l'évêque de Lausanne qui fit ériger le château ainsi que des fortifications dont on peut voir des vestiges encore aujourd'hui.

    Située dans le Nord Vaudois, enclavée en pays fribourgeois, Avenches vit du tourisme, de l'agriculture (maraîchage et élevage) et de nombreuses entreprises industrielles y ont établi leurs sites dont Nespresso....What else?

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  • On a tendance à représenter les Suisses repliés sur eux-mêmes: en fait, ils connaissent très bien la France, et en particulier la politique, beaucoup plus que les français la Suisse. Une raison à cela: ils regardent les chaines de télévision françaises, alors que nous nous ne recevons pas les chaines suisses. De même, les librairies vendent tous les magazines et les journaux français. A la BCU (Bibliothèque Cantonale Universitaire) de Fribourg, on trouve Le Monde, Libé, Le Figaro, Le Canard Enchainé, Mariane, le Nouvel Obs....

    Ils partagent machine à laver et galetas. Dans les immeubles collectifs, il y a une buanderie avec une ou deux machines à laver et un planning avec les jours de lessive des différents locataires. Dans le galetas, (le grenier), pas de séparation: chacun connait les délimitations de son espace et n'empiète pas sur celui du voisin.

    Et le fameux abri en cas de catastrophe existe bien, je l'ai rencontré: des caves individuelles donnant sur un couloir commun fermé en cas de nécessité par une porte comme celle qui protège les coffres-forts dans les sous-sols des banques et puis une deuxième porte du même genre qui donne sur le hall d'entrée de l'immeuble. Biensûr, ces portes actuellement ne sont jamais fermées..Mais tout est prêt au cas où...

    Leurs établissements scolaires ne sont pas clos, ils donnent directement sur la rue, dont même pas un petit mur les sépare. Souvent, les maisons individuelles ne sont pas fermées non plus.

    Et pour finir, quelques expressions romandes très utilisées:

    le chenie, c'est le bazar, sur un bureau, dans des papiers, une maison....

    ça joue, ou ça joue pas, là où nous on dit ça marche.

    ici on est en séance et non pas en réunion.

    à l'emporter ou le take-away suisse

    les petits crédits c'est les gens modestes

    un tout-ménage c'est des prospectus, par exemple lors d'une initiative populaire, que l'on met dans les boites aux lettres

    le portable c'est un natel.

    la fourrière, intéressant à savoir, c'est Mise au ban.

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  • Le chocolat suisse: un mythe

    Le chocolat est aux suisses ce que le café est aux italiens, le vin aux français ou le thé aux britanniques: partie intégrante de leur identité.

    Pourtant ce ne sont pas les suisses qui ont découvert le chocolat. Aztèques et Mayas l'utilisaient comme boisson lors de leurs cérémonies rituelles. Et c'est Cortès qui a expédié en Europe les premières fèves de cacao. Les pays européens comme l'Angleterre, la France, le Portugal, la Hollande, qui ont des colonies, vont très vite se mettre à la production et au commerce du chocolat, en touchant d'abord les Cours d'Europe et l'aristocratie. Le chocolat ne se démocratisera que plus tard. Au XVI ième siècle, la Suisse est sous la coupe des réformateurs. Tout doit être effort sur soi-même, point de plaisir. Alors, grâce aux suisses voyageurs installés en Europe, le chocolat va arriver en tant que médicament, principalement pour les femmes, personnes âgées et enfants. Au XVIII ième et en partie grâce aux philosophes dont Rousseau, la philosophie de l'éducation évolue et se fait plus bienveillante. Effort sur soi d'accord, mais on a alors droit à une récompense. Puis en 1837, les anglais inventent la tablette et on a  l'explication du partage chrétien et convivial, le chocolat devient créateur de lien social comme on dit aujourd'hui. C'est à ce moment-là qu'il arrive sur (presque) toutes les tables. La production va alors s'intensifier, se mécaniser, et les inventeurs vont petit à petit mettre en place un réseau de fabricants complémentaires, qui vont nouer des alliances patrimoniales et, fin dix-neuvième, on a quasiment en place tous les acteurs qui ont pignon sur rue aujourd'hui.

    Qu'on en juge:

    Francois Louis Cailler (1796-1852) ouvre un atelier à Vevey port

    Philippe Suchard (1797-1884) s'installe à Neuchatel en 1825

    Jacques Foulquier, (1798-1865 )lui, s'établit à Geneve; plus tard Favarger, son gendre et son petit fils reprendront l'affaire familiale.

    CharlesAmedee Kohler (1790-1874), reprend à Lausanne l'affaire paternelle et créera le gianduja au goût de noisette
    Daniel Peter (1836-191)9 inventeur du chocolat au lait en 1875 épouse Fanny Cailler: leur fille étant allergique au lactose, il va inventer, avec son voisin chimiste Henri Nestlé, le lait en poudre.
    En 1845 Rudolph Sprungli-Ammann (1816-1897) ouvre boutique à Zürich
    Rodolphe Lindt (1855-190)9 invente le conchage par sérendipité
    Le bernois Wilhem Kaiser installe Villars à Fribourg en 1904
    H
    Henri Nestlé (1814-1890) passe un contrat avec Peter et Kohler pour fabriquer la farine lactée.

    Tous ces noms incarnent aujourd'hui la tradition et la qualité suisse en matière de chocolat alors que celui-ci ne représente qu'un petit 10% par exemple de la production de produits alimentaires de Nestlé.
    Mais ces producteurs ont bien compris l'usage qu'ils pouvaient faire de l'imaginaire suisse pour vendre leurs produits. Il n'est que de regarder une publicité actuelle pour Tobleronne. Tous les ingrédients du mythe, comme dirait Barthes, sont réunis: la forme triangulaire, c'est le Cervin, la montagne donc la nature, avec la vache, productrice de lait, symbolisant la mère, pur, adoucissant, pour la tradition un joueur de Alphorn et pour la qualité, mais discret, dans un coin, on a le drapeau suisse. Un grand-père et sa petite-fille nous conduisent tout droit vers un autre mythe suisse, Heidi.

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  • La lutte contre l'illettrisme est devenue la préoccupation principale de nos sociétés industrialisées. Celles-ci se rendent compte de la nécessité de maitriser la lecture, l'écriture et les pratiques numériques pour participer à la vie sociale, professionnelle et citoyenne, dans des contextes de plus en plus complexes où il s'agit de traiter en permanence de l'information.La Suisse compte environ 800 000 personnes en difficulté avec l'écrit selon l'enquête Adult Literacy Lifeskills de 2003.

    C'est pour corriger cette situation que l'association romande Lire-et-Ecrire a vu le jour en 1998. Composée de 11 sections (Lausanne, Genève, Neuchâtel, Riviera Chablais, Nord Vaudois, Fribourg, La Côte, Jura......), elle s'adresse à toute personne francophone, désireuse d'améliorer ses compétences en lecture écriture et calcul et vivant une situation de précarité voire d'exclusion avec des difficultés d'insertion. Les apprenants peuvent avoir été scolarisés plus ou moins longtemps et dans ce cas ils relèvent des Compétences-Clés, ou ne pas l 'avoir été du tout dans leur pays d'origine et ils sont alors inscrits en cours d'alphabétisation. Le prix des cours (écolage) est modulé en fonction des situations personnelles. La personne prend contact avec la section locale où un programme individualisé de formation lui sera proposé en fonction de son projet individuel. L'apprentissage se fait à partir de situations de la vie quotidienne et des besoins formulés par la personne : rédiger une lettre, remplir un formulaire, lire un emploi du temps...

    Mais Lire-et-Ecrire a d'autres activités : En amont de ces cours elle forme des personnes-relais dans les institutions éponymes, à déceler et à orienter les personnes en situation d'illettrisme qu'elles rencontrent dans leurs pratiques professionnelles. L'association a aussi monté et réalisé un projet avec la région Centre et Anne Vinairier qui rassemble des apprenants français et suisses déjà engagés dans la formation pour témoigner de leur meilleure insertion et pour essayer de convaincre d'autres gens à se former.

    Enfin, l'association est un organisme de formation de formateurs qui prépare à l'habilitation (pour donner des cours dans l'association) et au module 1 du Brevet Fédéral, ouvert à l'extérieur.

    L'association est dans une démarche de recherche permanente : elle vient ainsi de mettre à la disposition des formateurs une plate-forme (ILIAS) sur laquelles sont déposés des scénarios pédagogiques collectés auprés des formateurs et destinés à leur faciliter le travail.

    D'autres projets sont en cours de réalisation, comme l'opérationnalisation des objectifs ou comment créer un outil destiné à suivre l'apprentissage, pour le formateur et aussi pour le stagiaire.

    L'association est donc financée par les écolages, la loterie romande, des dons et, bien sûr, des subventions des différents ministères impliqués dans la formation, la culture, le travail....

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  • Le fait que la Suisse soit une démocratie directe influe sur le fonctionnement des diverses institutions. Ainsi de Lire-et-Ecrire .
    Le but de l'apprentissage est, comme en France, l'autonomie de la personne. Mais des moyens sont mis en œuvre pour réaliser cet objectif, les mêmes moyens que ceux qui sont utilisés pour impliquer les citoyens dans le fonctionnement du pays :
    Chaque formateur ou responsable de formation a son mot à dire et est écouté : les sections sont autonomes quant à leur fonctionnement quotidien, ou leurs projets. Une commission pédagogique se réunit tous les mois, qui rassemble les responsables pédagogiques des différentes sections Là sont discutés les projets, les décisions à venir, l'organisation....Pour avoir assisté à une de ces commission, je peux témoigner du caractère parfois vivace des discussions, en tout cas, les problèmes ne sont pas éludés et le consensus ou à défaut le compromis est recherché.
    Chaque apprenant et chaque groupe d'apprenant a son mot à dire sur la formation qu'il a reçue  et les avis dans la mesure du possible sont pris en compte. De même, un groupe d'apprenants transfrontalier a été créé, qui intervient dans des réunions publiques pour inciter des personnes loin de la formation à s'en rapprocher. Ils prennent la parole en public, argumentent, débatent et expriment ce que la formation a changé dans leur vie.......ce qui leur permet de re prendre confiance en eux et d'accéder à l'autonomie.
    La formation des formateurs est très exigeante, aussi bien sur le fond que sur la forme. Sur le fond parce que, à côté des apports pédagogiques théoriques, une véritable analyse réflexive est menée par chaque formateur, par rapport à sa pratique mais aussi par rapport à celle de ses pairs. L'aller-retour entre théorie et pratique est le principe de base de la formation . Sur la forme, le formateur s'engage à respecter dans son travail la philosophie de l'association, son orientation pédagogique, de type socio-constructiviste avec la personne au centre du dispositif.
    Dans une organisation systémique complexe, le Secrétariat Général permet de coordonner ce vaste ensemble, de se présenter unis pour monter les projets et faire les demandes de subvention et, grâce à la présence aux postes de représentation de conseillers fédéraux (Président..) de discuter et d'avoir une influence sur les décisions des autorités fédérales en matière de formation continue par exemple.

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    1. Le pays singinois

    Il s'étend autour de Tavel, chef-lieu de district à l'est de Fribourg et jusque dans l'Oberland, vers le Schwarzsee. Sa conformation géographique de vallée isolée lui a permis de conserver ses traditions et son langage si particulier, le senslerdeutsch, parlé par environ 30 000 locuteurs sur Gurmel, Fribourg, Tavel et son arrière-pays. Le musée de Tavel, installé dans une maison typique de l'architecture singinoise au centre du village, retrace cette histoire particulière. Costume traditionnel, la Chränzlitracht, est porté par les jeunes filles, avec son Agnus Dei en pendentif, Gginggi en dialecte:sorte de boîte dans laquelle on mettait des amulettes au retour de pèlerinage....ex-votos, meubles,  musique.. très importante dans la vie des singinois, témoignent de la vie quotidienne. Des expositions temporaires sont organisées comme actuellement sur les bijoux.

    La Singine continue d'avoir une tradition rurale, bien que proche de Fribourg: élevage de vaches laitières, exploitation des forêts, pomme de terre....C'est la région qui a le plus de diplômés en agriculture au niveau fédéral.

    Et puis bien sûr, il ne faut pas oublier le tourisme, surtout dans sa vallée avec le lac de Schwarzsee, ski l'hiver, randonnées l'été....toutes les infrastructures pour des vacances au vert sont présentes.

     


    Le Schwarzsee par bernadette-hrtl

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  • Merci à Dorotea, professeur d'allemand à l'UP de Fribourg, pour m'avoir envoyé ce poème de Goethe que je ne retrouvais plus.

     

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  • ...un nom qui chante à l'image de ses soixante-douze cascades qui émaillent les falaises abruptes de sa vallée. La plus connue est sans doute le Staubbachfall, la première à droite en sortant du village, que Goethe a rendue célèbre dans un poème, Goethe qui y vint en compagnie de Louis de Bavière.Lauterbrunnen... Mais c'est à la fin du dix-neuvième siècle que s'est développé dans la vallée le tourisme de luxe, avec des anglais essentiellement. Ces derniers arrivaient à Interlaken puis étaient transportés en diligence à Lauterbrunnen, à Gimmelwald ou à Mürren en téléphérique. Un hôtelier de ce dernier village, Wilhelm Gurtner, eut d'ailleurs l'idée de créer, fin dix-neuvième, une petite usine électrique qui permettait d'éclairer et de chauffer ces hôtes de luxe. Il créa un petit réservoir sur le torrent Aegertenbach, lequel servait aussi de piscine en été. Cet hôtel "Les Alpes" fut racheté en 1912 par Sir  Henry Lunn qui changea son nom en celui de hôtel Palace et qui contribua à faire de cette région une zone touristique de luxe pour les amateurs de sensations fortes en raison de sa proximité avec le "Jungfrau".

    Aujourd'hui encore des tours opérators, principalement des japonais, débarquent en gare de Lauterbrunnen puis s'acheminent qui, jusqu'à Wengen ou Kleine-Scheidegg par le petit train jaune à crémaillère, qui vers Stechelberg en bus jaune de la poste et ensuite vers Gimmelwald en téléphérique.

    Mais pour les autres, il reste le fond de la vallée à parcourir: le trajet à pied vers Wengen récompense de la montée difficile par une vue saisissante sur la vallée et le village de Lauterbrunnen. En petit train, les émotions fortes sont au rendez-vous entre a-pics et aplombs au sortir des tunnels...Wengen est un village sans voitures, dédié au ski.

    Le trajet à pied vers Stechelberg suit le torrent, la Lütschine, au bord de laquelle des plate-bandes de muguet annoncent le printemps. Pour la partie musicale, les clarines des vaches qui pâturent dans les prés s'harmonisent avec les chants des oiseaux mais pas avec le vrombissement des moteurs des hélicoptères qui font des allées et venues pour porter vers les cimes les parapentistes.

    A noter au bord de la Lütschine, une exposition de cairns sur le bord du torrent, des petits, des grands, des moyens....A chacun de laisser s'exprimer sa créativité...

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  • ...un couple hors paire!

    Rien ne les prédisposait à se rencontrer: elle est franco-américaine, issu d'un milieu aristocratique, il est suisse, du canton de Fribourg et il vient d'une famille d'ouvriers. Lorsqu'en 1955 elle passe le voir dans son atelier à Paris, elle tombe immédiatement amoureuse de son travail...le reste viendra plus tard, après trois ou quatre années d'une solide amitié.Jean Tinguely et Niki de Saint-Phalle...

    A Paris, Jean Tinguely  trouve la peinture "pétrifiante....elle ne sort pas du cadre..." dira-t-il. Lui, ce qu'il veut, c'est du mouvement. Elle, elle ne sait pas dessiner, elle a juste une envie de créer, de créer de façon vitale...La seule solution ce serait d'être enceinte tous les neuf mois, dira-t-elle. Heureusement il y a l'art et...Jean Tinguely qui va lui donner confiance: "ce que je fais n'est rien , il suffit d'apprendre, par contre, ce que tu fais toi, travailler  le rêve, ça c'est extraordinaire." A partir de là, ils vont se découvrir complémentaires: elle crée, il construit, parfois dé-construit et il met du mouvement.

    Ensemble et avec un artiste suédois, ils vont réaliser à Stockholm en 1966, ,  une exposition temporaire et construire une maquette géante d'une déesse nordique, la Horn, que les gens visiteront en entrant par une porte à la place du sexe. Dans un sein, il y aura un planétarium, dans l'autre un milky bar... Ce sera sa première "nana"...Ils mèneront ensemble de nombreux autres projets.

    Lui, de son côté, est un virulent détracteur de la société de consommation. Il a fréquenté le Parti Communiste et les groupes anarchistes..Il va chercher des objets  jetés, un vélo d'enfant, une peluche, un morceau de caddie, une roue de train, un balai....en faire une composition et donner du mouvement à l'ensemble. Un ensemble se trouve à Fribourg, il porte un nom évocateur: Retable de l'abondance occidentale et du mercantilisme totalitaire. D'ailleurs dans le même musée, La Vache Qui Rit fait partie d'un ensemble qui critique la dictature stalinienne.

    Dans "La mythologie blessée", Tinguely reprend une oeuvre de N de SPhalle, composé d'un cygne dorée à tête de serpent, qu'il anime par le mouvement.

    Quant à Niki de Saint-Phalle, elle s'est toujours battue dans son oeuvre de création pour les femmes...les femmes dont les hommes pensent, disait-elle, qu'elles sont incapables de créer. Le substrat de son oeuvre reste la souffrance de l'enfant victime d'inceste de la part de son père. Ses premiers tableaux, lorsqu'elle a connu J Tinguely, étaient faits de plâtre sous lequel étaient dissimulés des sachets de peinture de plusieurs couleurs. Le tout était recouvert de peinture blanche. Elle tirait ensuite à la carabine et les sachets explosaient, laissant des larmes sur le tableau.

    Jean Tinguely est décédé en aoüt 1991, Niki de Saint-Phalle le 21 mai 2002.

     

    Espace Jean Tinguely--Niki de Saint Phalle à Fribourg

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  • Un évènement sportif en Suisse que celui de cette compétition à ski pour relier en deux étapes Zermatt à Verbier, soit 53 km à 4000 m d'altitude et en faisant l'ascencion de deux pics de plus de 3000m, le Tête Blanche et le Rosablanche. Les équipes sont des trios, qui se préparent depuis de longs mois en vue de cet évènement. En fonction des conditions météorologiques, la course devait partir hier et est attendue ce soir à l'arrivée. L'origine de cette Patrouille des Glaciers? une année, 1942. C'est la guerre et, pour tester ses troupes qui surveillent les frontières, l'armée suisse a l'idée d'organiser cette compétition qui sera supprimée en 1949 en raison d'un très grave accident et reprise en 1984, elle fête donc cette année son jubilé des 30 ans. La compétition a lieu tous les deux ans. L'armée fait toujours partie des organisateurs et aussi des participants: sur 1800 patrouilles de 3, 820 sont des patrouilles militaires. On pouvait voir, hier, en gare de Fribourg, des groupes de nombreux soldats avec des skis qui partaient là-bas.

    Le but de cette compétition? un défi à relever, contre soi-même, contre la nature, aller au bout de ses limites et puis, bien sûr, la solidarité d'une équipe, un même but à réaliser ensemble.

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  • La Bernische Ausstellung...un mix entre foire exposition et salon de l'agriculture, le rendez-vous de l'année pour les suisses. L'organisation est à l'image du pays... parfaite: un billet de train combiné, avec entrée à la foire et transfert aller-retour à la gare, évite de faire la queue aux guichets. Un bus-navette quant à lui fait le tour des parkings extérieurs pour amener les gens à la foire.

    Attractions foraines pour les plus jeunes, démonstrations et shows à la BEA-Active pour les sportifs, Grünenzentrum pour le côté nature, sans oublier diverses animations. 

    La BEA de Berne

    La Schwingfest consiste en des combats de lutteurs qui ne peuvent se saisir que par les vêtements (en suisse allemand: chosenluft, de Hose, les pantalons et Luft, l'air....évocateur!). Ils sont habillés d'un pantalon et d'une chemise et portent par-dessus leur pantalon un genre de short ouvert devant et derrière, avec une ceinture par laquelle ils peuvent attraper leur adversaire.Ils combattent dans des cercles et n'ont pas le droit de franchir la circonférence.A la fin de chaque combat, des "petites mains" armées de rateaux et de balais viennent remettre en place la sciure et...ça recommence!

    Une autre animation très courue, c'est celle des "cow-boys" qui doivent faire rentrer dans un coral des vaches...L'ambiance est au rendez-vous...

    On peut bien sûr goûter et acheter les produits du terroir et des tas d'autres choses car, même si ce n'est pas la Samaritaine, on trouve de tout à la BEA.

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  • Tout est ouvert à Fribourg ou presque, la plupart des gens travaillent...

    Les enfants, par contre, ont congé. Et on les voit...par les rues des villes et des villages, un cahier de chansons à la main, ils sonnent à votre porte, ou entrent dans les magasins, ou bien encore ils vous accostent dans la rue vous proposant très gentiment de vous chanter une chanson..On ne refuse pas bien sûr et on n'oublie pas la récompense: bonbons ou pièces. C'est leur manière de fêter le printemps.

     

    1er MaiMais sur la place du marché du mercredi, à Fribourg, les syndicats ont déployé banières et drapeaux, même Mao, Che Guevarra et la faucille et le marteau sont de sortie.Casquettes, sifflets, tee shirts et informations sont à disposition sous les stands des syndicats tandis que grésillent les saucisses sur les grills pour les amateurs de viande et que des queues se forment devant les stands turcs. La fête est en effet multiculturelle, animée par un chanteur kurde...Des gens dansent, mangent, discutent...l'ambiance est bon enfant avec, en toile de fond, le "oui" au salaire minimum pour la votation du 18 mai prochain.. Parmi les participants: Syndicom, UNIA, SYNA, Association des Kurdes de Mésopotamie, PS, MKP, ADHK, ADKH, ADGH....

     

     

    ADHK: Confédération Européenne des Droits Démocratiques

    ADKH: Mouvement Démocratique des Femmes en Europe

    ADGH: Mouvement démocratique de la Jeunesse en Europe

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    En Visites et Echanges en Suisse avec le programme européen Grundtvig.

    Arrivée en Suisse le 10 mars, j'y resterai quatre-vingt-trois jours exactement...J'ai donc fait une demande de subvention auprès de l'Agence Européenne pour la Formation pour la France, basée à Bordeaux, pour réaliser un projet, qui était de venir voir comment travaillaient nos collègues suisses de Lire-et-Ecrire, d'échanger nos pratiques professionnelles et de découvrir la Suisse.

    La subvention couvre donc les frais de voyage et de séjour sur place. Peuvent s'ajouter des frais de préparation linguistique et de formation sur place.

    Je loge dans une ferme, en chambre d'hôtes, à 5 km de Fribourg et je travaille au secrétariat général de Lire-et-Ecrire à Dompierre à 25 km de mon domicile.

    Visites-et-Echanges

     

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  • Vous en trouverez partout dans le canton de Fribourg: du fraîchement coupé à faire en soupe comme pour l'oseille ou comme des épinards, à parsemer sur vos salades, ou bien sous forme de pesto: sur les pâtes ruban nature, c'est un délice. Recette rapide: de l'ail des ours, des noix, du sel, de l'huile d'olive...

    On le trouve poussant sauvagement dans les bois. Attention: ne pas confondre avec le muguet,  leurs feuilles se ressemblent étrangement.On peut aussi l'acheter tout frais chez des petits producteurs au marché du mercredi à Fribourg ou à Morat.

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